La BAD Base Autonome Durable, ce graal du survivalisme, est dans l'idée collective le lieu de repli ideal en cas de gros soucis qui vois permettra de vivre des jours heureux après "la rupture de la normalité".
Le problème est que si on y réfléchi un plus profondément que le simple plan cabane au milieux de la forêt avec un stock de conserves, plusieurs problèmes se posent à nous.
La distance
Une BAD proche physiquement ne servira pas à grand chose (hormis un incendie de votre domicile) étant soumis au même risques que votre habitation principale.
A une grande distance elle sera difficile à rejoindre (si vous voulez une idée de ce que représente d'avaler vraiment des kilomètres je vois conseille de faire un GR ou les chemins de pèlerinage, vois relativiserez les distances acceptables, sans parler des blessures)
L'intégrité
Si on part du postulat précédent votre BAD idéale sera relativement éloignée de votre domicile ce qui sous entend que vous n'y vivrez pas et donc qu'elle sera la majeure partie du temps vide ce qui impose des contraintes logistiques.
Comment seront gérées la maintenance du site, les stocks sur places ?
Comment sera elle protégée contre le pillage le temps de vous y rendre, ou ne serait-ce que d'un cambriolage en temps de "paix" ?
De mêmes le principe d'une base autonome durable de part sont fondement est une autonomie durable, probablement avec un potager, ceux qui en sont coutumier estimerons facilement le temps nécessaire à sa mise en production, miser sur de l'élevage dans ce cas me paraît également utopique, il est impossible que le bétail se gère seul avant la rupture et espérer constituer un élevage après sera amplement plus difficile, les animaux ainsi que ce qui permet de les nourrirs seront des biens de luxes.
Le moment
On arrive à un point ou beaucoup se seront dits "j'ai choisi une BAD éloignée que je rejoindrais en voiture au début de la crise, il suffit d'être observateur pour anticiper la rupture et partir direct avec les bob, la femme et les enfants".
Je vais vous poser des questions simples si vous faites partis de ces clairvoyants.
Ou étiez vous le matin de la tempête de 99 ?
Lorsque la neige bloquait la moitié du pays en 2013 lorsque que l'armée est intervenue dans le nord ouest et que les "naufragés de la route" dormaient dans leurs voitures ou dans des salles des fêtes?
Le matin du 8 janvier 2015 ou du 14 novembre dernier ? Ou le 22 mars ?
Aviez-vous anticipé ? Avez vous pour autant rejoins votre BAD ?
Non ce n'était pas le Big One, la vraie rupture de la normalité.
Et c'est la un autre problème comment réellement définir le bon moment pour le départ vers la BAD ?
La gravité des évènements mais aussi le fait d'être psychologiquement prêt à partir et à tout abandonner rentreront dans l'équation.
Maintenant que nous avons posé la majeure partie des problèmes, posons un axe de solution.
Pour éviter tout ces désagréments la meilleure solution c'est-à-dire la plus efficiente sera
1 de vivre dans votre BAD, cela présentera de nombreux avantages comme nous l'avions vu dans l'article sur le BOB,
2 de faire partie d'un réseau, avec par exemple des membres de sa famille éloignés géographiquement qui pourront vois accueillir (et réciproquement) en cas de nécessité.
(3 option luxe: avec une proximité de frontières)
Bonne réflexion à bientôt
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire